C’est pas le train-train pour les sénatrices

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C’est pas le train-train pour les sénatrices

par Véronique

La Sénatrice du Lot Angèle Préville

Que faire lorsque l’on est curieuse mais que l’on s’ennuie ?

Se présenter comme sénatrice et mener campagne auprès des 162 000 grands électeurs que sont nos élus et les représentants des collectivités territoriales. Si l’on a la chance d’être parmi les 348 sénateurs élus pour assurer la représentation des dites collectivités, il faut se mettre au travail. En effet, depuis une révision de la Constitution en 2003, les projets de loi « ayant pour principal objet l’organisation des collectivités territoriales » doivent désormais être soumis en premier lieu au Sénat. Il faut aussi légiférer sur les propositions de loi déposées par les députés ou les projets de loi déposés par le gouvernement. Nul n’étant à même de maîtriser tous les sujets, la sénatrice va devoir participer à des missions d’information, des commissions d’enquêtes, des groupes d’études, rédiger des rapports d’information, etc… Pour remplir ce rôle de manière éclairée, si cela ne suffit pas, elle pourra encore siéger dans des organismes extraparlementaires. C’est ainsi que nos élus du Lot, Angèle Préville et Jean-Claude Requier, siègent respectivement au Comité du Massif Central pour l’une, et à la Commission nationale d’évaluation des politiques de l’État Outre-Mer, pour l’autre.

Que dire de cette distance « géographique » de leurs centres d’intérêts ou de leur positionnement politique ?!

Ne sachant qu’en penser, j’ai recherché les interventions d’Angèle Préville lors des derniers mois et je vous les livre ici, telles quelles, après description du contexte et parfois, les réponses données.

Vous découvrirez la diversité des sujets abordés par cette chambre : le problème des déchets nucléaires dont on ne sait que faire et du vilain méchant loup, de la limitation de vitesse sur les routes et de l’enseignement supérieur, des plantes médicinales et du métier d’herboriste, ou encore de l’utilisation ou non des produits phytosanitaires, notamment dans la culture de la noix.

Je n’ai pas cherché les interventions de Jean-Claude Requier, je n’en avais plus le temps ni l’envie. Mais si vous voulez vraiment éplucher le travail des commissions et des rapporteurs, je vous invite à consulter le site du Sénat, plus facile d’accès que celui du Parlement, et très instructif si on prend le temps (et il en faut) de lire les rapports pour se faire sa propre opinion.

En savoir plus : www.senat.fr http://bit.ly/2sRSJHJ

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